vendredi 24 décembre 2010

Pour la tunisie et non pour Farhat Hachad

Tout le monde chante "Chiguivara" et nous jusqu'à quand nous continuons à oublier nos leaders.

Le grand leader  Farhat Hached
 L'hisoire d'une nation n'est que l'histoire de ses leaders,un leaders comme le nôtre "Farhat Hachad" mérite bien une chanson à sa mémoire.

jeudi 16 décembre 2010

Kerkennah - Photos










Le port d'El Attaya et ses pêcheurs




Kerkennah - Gastronomie

Les spécialités kerkenniennes valorisent les poissons locaux, comme le pataclet, le mulet ou la dorade, l'orge concassé, les dattes et les raisins secs, avec une place particulière pour le poulpe pêché et séché sur place.
Ce sont des productions locales aisément conservables dans des jarres qui faisaient l'objet d'un échange de troc avec les commerçants de Djerba. L'arrivée de l'électricité dans l'archipel a permis la réfrigération et la multiplication des supérettes, présentes dans tous les villages, qui élargissent la gamme des produits alimentaires. Paradoxalement, le poisson devient plus rare car c'est un produit à forte valeur ajoutée et tous les Kerkenniens ne peuvent se permettre d'en consommer aussi souvent qu'auparavant.
(Source:Wikipedia)

Kerkennah - Culture

La troupe folklorique de Kerkennah composée de quatre musiciens et chanteurs, habillés en tenue traditionnelle blanche et rouge, se produit lors des cérémonies, notamment de mariages. Ils présentent une chorégraphie de groupe et pratiquent l'élégie (midh) dans le cadre de chansons du terroir.
Le Musée du patrimoine insulaire méditerranéen situé à El Abbassia, village de l'île de Gharbi, est un musée privé ouvert à la fin 2004 sous l'égide du Centre Cercina pour les recherches sur les îles méditerranéennes dirigé par l'universitaire Abdelhamid Fehri. Dans une maison traditionnelle, il propose un parcours mettant en valeur l'histoire de l'archipel, ses productions artisanales voire quelques curiosités — comme un squelette de cétacé échoué mystérieusement sur le rivage — à travers des objets, des scènes reconstituées et des décors architecturaux.
Le tarf est une tapisserie brodée aux couleurs vives à dominante rouge originaire de l'archipel.
(Source: Wikipedia)

Kerkennah - Économie

Les activités économiques principales de l'archipel sont des activités de subsistance. La première d'entre elles est la pêche qui se pratique sur un mode extensif et selon des traditions séculaires. Si les Kerkennah possèdent, avec 2 000 embarcations, les deux-tiers de la flotte de pêche du gouvernorat de Sfax, les volumes pêchés représentent moins d'un douzième du total régional.
 
 
L'archipel est entouré de hauts fonds de profondeurs extrêmement faibles, entre un et deux mètres, avec des ressources halieutiques limitées, ce qui conduit à des techniques de pêches particulières comme la charfia. Ainsi, depuis le XVIIIe siècle, une partie de la mer est découpée en parcelles dont la location est mise aux enchères chaque année avant le début de la saison de pêche. Les principaux produits de la mer sont les poissons — pataclets ou sbars, mulets, dorades, etc. — mais aussi les éponges, divers coquillages telles que les clovisses, et le poulpe qui est l'animal emblématique de l'archipel. Sa pêche saisonnière s'échelonne entre la fin octobre et la fin avril et se fait via la pose d'un réceptacle (gargoulette, autre poterie ou parpaing) qui sert à piéger le céphalopode capturé, frappé, nettoyé puis séché pendant plusieurs semaines à l'extérieur. Les pêcheurs utilisent des embarcations à voile latine, communément appelées felouques (flouka) ou loudes, et de plus en plus d'embarcations à moteur.
 
On peut aussi relever une petite agriculture de subsistance qui doit faire face aux contraintes climatiques et pédologiques. Céréales dont principalement l'orge, oliviers, vignes, figuiers et plantes maraîchères restent tributaires d'un apport d'eau minimal. L'artisanat est aussi tourné vers la pêche ; les ressources locales d'alfa et de palmes sont utilisées pour fabriquer des filets et tresser des cordes, mais aussi des chapeaux et des couffins souvent réalisés à domicile ; un centre de tissage existe tout de même à Ech Chergui.
Le tourisme est une activité récente car remontant aux années 1960 et s'inscrivant dans une dynamique nationale. Mais il a toujours gardé une dimension modeste, ce qui est probablement la conséquence de l'enclavement et des ressources limitées de l'archipel. L'image « authentique » des Kerkennah est ainsi devenue l'argument de vente principal des tours-opérateurs européens, principalement britanniques. L'hébergement hôtelier reste concentré dans la petite zone touristique de Sidi Fredj où se trouvait le débarcadère du ferry jusqu'à son déplacement à Sidi Youssef, à la pointe occidentale de l'archipel. Il s'y trouvent des plages de sable, sites exceptionnels sur un littoral généralement rocheux.
Les eaux au large des Kerkennah font partie d'une important champ de prospection gazière dit « champ Cercina » exploité par la société British Gas.
(source : Wikipedia)

Kerkennah-Démographie

Les Kerkennah comptent une population de 14 400 habitants — selon le recensement de l'Institut national de la statistique de 2004 — répartis entre une douzaine de villages : Mellita et Ouled Ezzedine 3 556, El Attaya 3 077, Remla ou Erramla 2 086, Ennajet ou Najet 1 242, Kraten 1 153, Ouled Kacem 941, Kellabine et El Abbassia 763, Ouled Yaneg 660, Ouled Bou Ali et Sidi Fredj 569, Ech Chergui ou Chergui 353.
Le peuplement de l'archipel, ou plutôt son repeuplement après plusieurs siècles de déclin, remonte au XVIIIe siècle et à l'immigration de populations en provenance du Sud tunisien et de la Libye. Les ressources limitées de l'archipel et la tradition migratoire des Kerkenniens ont maintenu la population à ce niveau depuis plusieurs décennies. Durant l'été, elle décuple avec le retour saisonnier des émigrés de la Tunisie continentale, surtout de Sfax et Tunis, mais aussi de l'étranger, de la France ou de l'Italie : l'archipel compte alors près de 150 000 habitants